TABLE OF CONTENTS
INTRODUCTION 1
0.1 Aperçu General de l’étude 1
0.2 Notion de la morphologie 7 0.4
Réalisation des morphèmes 9
0.5 Alphabets fulfulde 10-11
0.6 Les peuls et leurs langues 12-13
0.7 Origine de fulfulde 14
0.8 Fulfulde et les langues Nigéro-congolais 14-15
0.9 Origine de peuls 16-19
0.10 Statut du fulfulde 19-20
0.11 Caractéristiques du fulfulde 20
0.12 Economie traditionnel de peuls 20
0.13 Contribution de peuls au monde de connaissance 21
0.14 Les peuls d’Adamawa 21
CHAPITRE 1
1.0 Enonciation du Problème de la recherche 23
7
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1.1 Introduction 24
1.2 Objectif 24
1.3 Justification 25
1.4 Limite de cette recherche 25
CHAPITRE DEUX : L’ETAT DU SUJET
2.1 Introduction 26-31
CHAPITRE TROIS : METHODOLOGIE DE RECHERCHE 28
3.1 Introduction 32-33
3.2 La Basse de sondage 34
3.2 .1 procédure d’échantillon 34
3.2.2 La taille des échantillonnages 34 3.2.3
Instrument et collète des données 3.3.1 La source
primaire 36
3.3.2 La source secondaire 36
3.4 Procédure d’analyse et échantillon 36-37
3.4.1 La méthode comparative 37
3.4.2 Approche descriptive 38
3.4.3 Analyse contrastive 38
8
8
CHAPITRE QUATRE : L’ANALYSE DES DONNES 32
4.1 Introduction 39
4.2 Procédés morphologiques fulfulde 39-41
4.2.1 Suffixation 41-44
4.2.2 Infixe 44
4.2.3 Utilisation de flexion par infixe 44-45
4.2.4 La dérivation par infixe 45
4.3 Alternance consonantique en fulfulde 46
4.3.1 Alternance consonantiques dans les formes verbales 47
4.3.2 Remplacement 47-49
4.3.3 Dérivation par remplacement 51
4.3.4 Modification 52
4.3.5 Réduplication 52-54
4.3.6 Contraste 54-55
4.0 Sous-types morphologiques français 55-564.4.1
Structure interne des mots en français 56
4.4.2 Interaction de la morphologie et la syntaxe en fulfulde 57
9
9
4.5 Concordance 57
4.5.1 Concordance de la classe nominale 59
4.5.2 Titre des classes nominales 59-60
4.5.3 Les classes de suppléance 61
4.5.4 Les classes non-personnelles 61
4.5.5 Singulier et plurielle des classes nominales 62-63
4.5.6 Classe d’objets en distances au plurielle 63-64
4.5.7 Les classes nominales les pronoms 64-65
4.5.8 Concordance de la personne en français 65-67
4.5.9 Concordance de la personne en fulfulde 68
4.5.10 Concordance du sexe en fulfulde 68
4.5.11 Concordance du temps en fulfulde 69-71
4.5.12 Impératif 72-74
4.5.13 Phrase non-verbale 75-76
4.5.14 Le temps 76-77
4.5.15 La correspondance entre le temps positif et le temps négatif 77
4.5.16 Le passé négatif 78
10
10
4.5.17 Mots opposés 79
4.5.18 Répétitif 80
4.5.19 Distance 80
5.0 SOMMAIRE ET CONCLUSION 82
5.1 Sommaire des résultats 82
5.2 Recommandations 83
CHAPTER ONE
1.0 ENONCIATION DU PROBLEME DE LA RECHERCHE
1.1 Introduction
Le fulfulde est classifié par Greengberg comme faisant partie des langues Nigérocongolaises.
Selon lui, le fulfulde est l’une des langues parlées en Afrique de l’ouest. Le français
quant à lui, est l’une des langues indo-européennes parlées en Europe et dans d’autres partis du
monde. Le fulfulde possède des caractéristiques morphologiques plus complexes que celles du
français dans lesquelles tous les éléments sont fixés aux mots radicaux. Le fulfulde a des procédés
morphologiques qui se basent sur les classes nominales.
Or, le français est une langue indo-européenne développée depuis des siècles. Cependant, le
fulfulde comme le français est une langue qu’on peut apprendre et maîtriser. C’est la langue qui est
susceptible de se développer ou de dépérir comme toutes autres langues humaines. Mais c’est
évident que les procédés de la morphologie en fulfulde est problématique.
Beaucoup de linguistes et grammairiens qui ont travaillé sur le fulfulde ont noté que les
procèdes de la morphologie du Fulfulde sont complexes parce que le fulfulde est une langue à classe
nominale. Ceci pose des difficultés aux lecteurs quand ces derniers veulent faire des phrases.
Ensuite, nous constatons que l’emploi des classes nominales est en voie de disparition
particulièrement chez les jeunes locuteurs du fulfulde. Par exemple : l’auteur est privilégié d’écouter
des jeunes Peuls disent « Baaba soodi njawdiri manga » [mon père a acheté un grand mouton]. En
français l’adjectif /grand/ peut s’accorder avec le nom mouton, mais en fulfulde étant une langue à
classe, chaque nom choisit un adjectif spécifique qui s’accorde avec la classe nominale. Njawdiri
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[mouton] fait parti de la classe nominal /ndi/ pour le qualifier, il faut que cela soit /mawndi/ grand
pas /manga/ que veut dire aussi grand mais il n’appartient pas à njawdiri.
Comme nous l’avons dit en fulfulde c’est le verbe qui détermine le nom dérivé: caahu [un cadeau]
est dérivé du verbe /caahi/ faire cadeau, e caahi am nagge [ils m’ont fait un cadeau d’une vache].
Ils m’ont donné une vache. Caahu c’est un nom mais /caah./ est le radical d’un verbe dérivé d’un
nom et le suffixe /i/ c’est un marqueur du passé. Caah+i,caah+an= caahan un marqueur du futur
simple. A cause de la complexité du fulfulde des locuteurs risquent de faire une erreur
morphologique quand ils veulent faire des phrases.
A cet égard, notre souci dans ce travail est d’élaborer les procédés morphologiques de
fulfulde et de voir en quoi constituent leurs particularités. Cela en les comparant avec le français afin
d’en examiner les points de confluences et de différences. Bien qu’il y ait un grand nombre d’élites
Peuls qui participent au développement de fulfulde et de la culture Peul en Afrique en général et au
Nigeria en particulier, le fulfulde souffre pourtant de la marginalisation par le hausa, une langue
considérée comme ‘lingua-franca’. La langue hausa est une langue parlée dans les pays où les
musulmans constituent la majorité en Afrique. En plus, presque tous les grands écrivains Peuls
s’expriment soit en anglais soit en français et peut être en hausa. Quelques-uns parmi eux se sont
consacrés aux problèmes socioculturels des Peuls plutôt que ceux de la linguistique. Cela rend les
apprenants Peuls d’aujourd’hui de plus en plus étrangers dans le domaine de la linguistique où ils
perçoivent de façons brumeuses tout procédé linguistique comme la morphologie, la phonologie et la
syntaxe en fulfulde. Cette étude servira à combler ce qui peut apparaître comme une lacune de
perspectives linguistiques de fulfulde. Voilà pourquoi Emenanjo (21) nous encourage d’étudier nos
langues :
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Il dit “it is either you use your language or you lose it” cette réflexion est liée à l’opinion de
Dunstan qui dit: there is the need for more comparative studies in African Languages”. C’est-a-dire
il faut les que les études comparées soit effectuer sur les langues africaines.
1.2 OBJECTIF
Fulfulde est l’une des langues les plus parlées et peut être la plus répandue en Afrique. Or,
ces deux réalités s’opposent à une autre triste réalité : les Peuls comme peuple sont parmi les moins
lettrés. Alors, notre étude serait une tentative de combler le vide crié par la pénurie de
documentation linguistique sur le fulfulde. Notre souhait est que ce travail puisse servir de base de
réflexion à tous ceux qui nourrissent une recherche en linguistique en particulier sur la langue
fulfulde.
1.3 JUSTIFICATION
Les études et les recherches faites sur le fulfulde jusqu’au présent, se sont orientées
essentiellement vers la culture et l`histoire de fulfulde. De notre connaissance, peu d’études ont été
réalisées au Nigeria dans le domaine de cette langue. Bien que le fulfulde soit enseigné dans
certaines écoles au Nigeria et parlée dans presque tous les pays africains, les documents de référence
sont toujours rares. Ceci crée des difficultés aux étudiants et aux chercheurs. C’est pour cette raison
que la langue fulfulde est confrontée pour des problèmes de complexe d`infériorité par rapport aux
autres langues au Nigeria. Donc cette recherche compte jouer un rôle important au développement
linguistique du fulfulde.
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1.4 LIMITES DE CETTE RECHERCHE
Bien qu’il y ait plusieurs dialectes du fulfulde au Nigeria selon (Arnott 22), notre intérêt est
centré sur le dialecte d’Adamawa. Nous comptons nous limiter au dialecte d’Adamawa dû au temps
limité dont nous disposons et pour des raisons surtout financières, nous ne pouvons pas effectuer les
voyages au sein du Nigeria pour nous documenter sur les autres dialectes du fulfulde et pour nous
procurer des livres portant sur ces autres dialectes de la langue fulfulde au Nigeria. Néanmoins, notre
choix de ce dialecte est pour la simple raison que toutes recherches doivent s’orienté et se défaire de
toutes ambiguïté. Une autre raison est que les éléments de notre étude sont presque communs à tous
les dialectes. Cela veut dire donc qu’étudier un des dialectes est, par implication, étudier le fulfulde
tout court, Car chaque dialecte du fulfulde joue un rôle très pertinent pour déterminer tout procédé
morphologie.
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