ABSTRACT
Certain misrepresentations of cultural ambiance are often found in translated African literary works into European languages and especially proverbs in the works of Chinua Achebe. They betray not only the intention of the author, but also the worldview of the entire language community they represent. Since no two languages are sufficiently the same to represent the same realities, equivalence as an approach can be generally linked to limitations. This is because translation, as the name implies, is not just an exchange of one linguistic code with another, but rather, it involves the passage of extra linguistic nuances of meaning across cultural lines. Therefore, a serious evaluation of the translation process goes beyond mere comprehension of the linguistic component. More than just translating for translation sake, literary appreciation as the core of literary translation constitutes the focus of this study. While equivalence is the norm in translation, literalness was relied upon as an approach to the translation of proverbs in the considered texts. The aim was to apply this technique as a dependable solution to the limitations of equivalence in literary translation. The specific objectives of this study were to: (i) ascertain the expectation of the target audience and its influence in the choice of equivalence in literary translation, (ii) determine the aspect of loss of local colour associated with equivalence in literary translation, (iii) determine through lexical, structural and cultural investigation, the impracticability of absolute synonyms by means of equivalence and (iv) determine the extent of reproduction of the local colour of the Igbo culture in literary translation.
The study adopted the historical-descriptive design. It applied a qualitative research method with data drawn from books and academic journals. The explanations of the conceptualization and practice of equivalence were obtained from secondary sources and they formed the conceptual framework for the study. They also constituted the tools of analysis of the primary texts. The primary texts, Chinua Achebe’s Things Fall Apart and Arrow of God, were purposively selected above others because they represent the best of African oral tradition in literature, especially in their use of proverbs. They also expose the limitations inherent in the use of equivalence to translate proverbs. The views and positions analyzed of translation scholars and theorists were done in relation to their individual conceptualization and use of equivalence in translation practice.
The expectation of the target audience (in this case European) will generally tilt in favour of the use of existing equivalent contextual situations in their own cultures resulting to the use of equivalence. Loss of local colour would be recorded in both the metaphorical evocation as well as the rich cultural presence associated with the use of proverbs in Igbo. This loss makes the notional and emotive charge of proverbs in Igbo to be unequal in the different audiences addressed by the same message. The lexical, structural and cultural investigations carried out on the use of proverbs in Igbo worldview exposed the impracticability of absolute synonyms by means of equivalence showing that no two languages are sufficiently the same to represent the same realities. Literalness was applied as an alternative to equivalence to reproduce important aspects of the local colour of the Igbo culture which would have been lost through the process of translation by equivalence.
CHAPTER ONE
- LA TRADUCTION : ETAT ACTUEL
Commençons à dire que la traduction est une activité qui se situe dans le domaine des langues. Comme raison pour cet encadrement Andronikof (1968 : 6), explique que «la définition la plus complète et la plus simple me semble être : dire dans une langue ce qui a été dit dans une autre». Bien que cette pensée paraisse convaincante, elle pourrait ne pas suffire dans le cas de la traduction des textes littéraires. D’abord, la compréhension d’un texte littéraire n’est pas facile à internaliser et à reproduire. La raison est que la littérature est d’une production subjective. Elle est enracinée dans la création individuelle. A cause de cette créativité, la traduction littéraire est une opération créatrice qui donne naissance à un nouveau texte. C’est ainsi que la traduction littéraire implique un champ sémantique rationnel et herméneutique. Elle se déclenche en la capacité d’utiliser d’autres connaissances acquises au cours des années. En effet, la réalité de la traduction littéraire exige les aspects mentaux, psychologiques, sociologiques et culturels. Ces aspects font partie des implicites rencontrés au cours de la transformation et interprétation que les mots et les phrases subissent dans cette activité.
Le traducteur est censé avoir une compétence provenant de sa compréhension du contenu total du message émis. En plus, il doit prendre sérieusement en compte le contexte situationnel du texte. Ce contexte fait également partie de sa compréhension linguistico-culturelle. C’est parce qu’il rencontrera des difficultés s’il ne dispose pas d’une maîtrise de cette compréhension globale du texte. Face à un texte littéraire, le traducteur se pose des questions à savoir la possibilité de réaliser une traduction qui ne trahit pas la forme et le fond du message. Il doit s’assurer que la reproduction du fond de l’ambiance culturelle du texte est respecté. Il ne doit pas assumer que traduire un texte littéraire, c’est transposer seulement les signifiants et pas les signifiés de l’usage des mots dans la langue de départ. Dans l’ensemble, le traducteur doit savoir comment reproduire un nouveau texte de créativité littéraire dans la langue d’arrivée. De plus, le traducteur doit tout faire pour éviter à se rapprocher au cliché italien ; « traduttore – traditore » ou « scripta manent – verba volant » (traducteur – traitre ou écrits restent – mots disparaissent). On s’attend que le traducteur ait la capacité de reproduire les temps forts de la culture de la langue de départ dans la langue d’arrivé. Or, quand on fait référence à «verba – volant», est-ce que c’est dans un sens positif ? Que devient le contenant (la forme) et le sens (le fond) du message après qu’il aurait dû traduire? Ce sont les questions que le traducteur doit trouver des réponses.
Nous savons aussi que le traducteur est confronté à des difficultés structurelles, linguistiques, contextuelles, culturelles et stylistiques. Il est même vrai que certains personnes ne croient pas en la possibilité de pouvoir traduire sans trahir. Elles citent entre autres les obstacles venant des différences de l’évolution des différentes langues et cultures. Mais on a aussi ceux qui croient qu’à part ces difficultés et différences, la participation humaine fait partie des problèmes de la traduction. Cette participation est associée à la perception du monde par chaque communauté linguistique. Cependant, une bonne traduction dépend de la manière dont le traducteur manie sa plume en relation de sa compréhension de l’esprit du texte. Sa maîtrise de cette compétence détermine le niveau de son échec ou de sa réussite. On n’oublie pas aussi que les réalités textuelles et contextuelles peuvent ne pas être les mêmes dans les différentes situations linguistiques et culturelles. Soutenant l’existence de telles difficultés qui empêchent la réalisation des bonnes traductions, George Mounin (1963 : 191), postule que même si la forme et la structure des langues sont les mêmes, on peut ne pas avoir le même contexte situationnel entre la traduction et le texte de départ. Donc, étant linguiste bien initié dans l’art de traduire, il explique cette difficulté comme ça:
Il est vain, par conséquent, de vouloir interpréter les
structurations linguistiques du point de vue des
prétendues structures de la réalité : il faut commencer
par constater que ce ne sont pas des structures de la
réalité mais des structures imposées à la réalité par
l’interprétation humaine (…)
A l’exception de ces difficultés, le traducteur doit avoir la capacité de bien interpréter la forme et le fond du message car il doit équilibrer sa compréhension de ces deux aspects et son maniement de sa plume pour trouver le vouloir dire de l’auteur.
En ce qui concerne l’équivalence en traduction qui est notre sujet de recherche, le traducteur doit trouver ce qui est appropriée pour recréer l’ambiance et l’esprit du texte de départ. La raison est que les visions du monde des différents peuples ne sont pas les mêmes et les points de convergence et d’évolution linguistique sont aussi différents. Mais, malgré tout, la traduction demeure une activité humaine qu’on ne peut jamais ignorer. Il suffit simplement de remarquer que trouver des équivalences appropriées posent une grande problématique. C’est ce qui empêche parfois les bons résultats dans la traduction. De cette problématique, on arrive à ces questions: comment trouver des équivalences appropriées quand il existe des différences langagières et culturelles ? Est-ce que la tâche du traducteur n’est pas simplement de savoir comment accéder au contexte situationnel pour en trouver des équivalences les plus proches au niveau linguistique, structurel et culturel ?
Dans la recherche d’avoir des équivalences appropriées aux différents types des textes, on remarque qu’il doit exister une sorte de comparaison entre la traduction et le texte de départ. Mais, notons également que le concept de l’équivalence connait déjà, depuis longtemps, des débats. Dagut (1976 : 21) le souligne lorsqu’il dit:
The problem of equivalence, a much used and abused
term in translation studies, is of central importance, and
although Neubert is right when he stresses the need for
a theory of equivalence relations, Raymond Van den Broeck
is also right when he challenges the excessive use of the term
in translation studies and claims that precise definition of
equivalence in mathematics is a similar obstacle to its use
in translation theory.
Le problème de l’équivalence, un terme trop usé et abusé dans les études traductologiques, est d’une importance capitale; bien que Neubert a raison en mettant l’accent sur la nécessité d’une théorie des relations d’équivalence, Raymond Van den Broeck avait aussi raison quand il contestait l’usage excessif de l’équivalence dans les études traductologiques et il affirmait que la définition précise de l’équivalence en mathématiques est un obstacle semblable à son utilisation dans la théorie de la traduction. (La traduction est la nôtre)
De son explication, on s’attend aborder le noyau de notre recherche qui est la problématique de l’équivalence dans la traduction des proverbes. On observe que la traduction des proverbes nécessite non seulement une approche méthodique, mais aussi des techniques et connaissances bien définies. Voilà pourquoi nous avons la tâche d’analyser en détail quelques approches, voire techniques proposées par des théoriciens de la traduction. Ces approches et techniques aident à exposer la raison pour l’étude de la problématique de l’équivalence dans la traduction des proverbes.
On remarque aussi que l’équivalence en traduction littéraire n’est pas simplement ce qui fait appel à des mots ou à des phrases isolées. Ce n’a rien à faire avec des mots et des phrases interchangeables dans les différentes langues. Au contraire, l’équivalence à ce niveau provoque une négociation entre les langues et les cultures en face. Le mieux que le traducteur peut réussir est d’avoir une compréhension du contexte situationnel du texte. Il doit se donner la responsabilité de faire en sorte qu’il recrée un nouveau texte portant la même ambiance et l’esprit du texte original. Mais la question a été toujours de savoir si on retraduit cette nouvelle création, elle reproduira la forme et l’esprit du texte de départ ?
On constate qu’il existe une lacune dans la quête de trouver des équivalences appropriées dans la traduction des proverbes. Le fait que les proverbes sont formulés dans l’ambiance socioculturelle des différentes communautés linguistiques constitue la base de cette problématique. Sachions aussi que toutes langues ont leurs racines dans leurs évolutions linguistico culturelles. C’est pourquoi il est presqu’impossible que le traducteur littéraire évite tous ces obstacles en les traduisant dans une langue qui n’est pas la sienne.
En général, il existe de différents types de problèmes dans la traduction littéraire. On doit considérer quelques-uns dans le cadre de cette recherche. Le tout premier qui mérite d’être souligner est l’ambigüité structurale. Elle est une préoccupation importante dans la traduction littéraire. Elle est issue du fait que chaque langue a sa structure à elle-même. Le problème se lie au niveau de la différence des orthographes et de l’étymologie des mots. D’ailleurs, ce sont les conceptions autochtones qui donnent vie aux mots dans chaque langue. On sait aussi que les réalités autochtones ne sont pas les mêmes dans les différentes langues. L’exception que George Mounin (1963 : 191) reconnaît dans cet aspect sont les « universaux de langage ». Dans ce sens, on trouve la conception et l’image de certains objets qui provoquent les mêmes sentiments et images mentales. Prenons par exemple l’image des couleurs. N’est-ce pas qu’elle provoque presque la même conception dans toutes les cultures qui sont hôtes des différentes langues ? En même temps on a différents mots pour l’image des différentes couleurs selon la langue. A l’instar de cette conception, il peut être moins compliqué de trouver une équivalence dans une autre langue.
Par la suite, on trouve la difficulté liée au niveau de la différence des éléments lexicaux. Cet aspect est très important à noter dans le domaine des idiomes et des collocations. C’est un composant qui est très distinct dans chaque langue. Si dans un texte littéraire on a des idiomes et des collocations, ils peuvent ne pas être facilement traduits dans une autre langue à cause de cette difficulté. Cette difficulté empêche souvent les traducteurs-scripteurs de trouver des situations équivalentes durant le processus de transfert. La raison est que chaque langue constitue une entité en elle-même. Chaque langue décrit la capacité d’imagination d’une communauté linguistique d’une manière distincte.
Egalement, on trouve en troisième lieu le problème associé à la différence grammaticale entre les langues en traduction. On présente ce problème parce que le processus traductionnel porte en lui l’obstacle de la grammaire d’une langue à l’autre. La grammaire relève du bon usage dans les langues. Il est alors vrai qu’on peut avoir dans une langue de départ des constructions grammaticales non seulement difficiles mais aussi compliquées. Un contexte grammatical compliqué peut ne pas être facile à traduire. Par conséquent, cet aspect affecte dans une grande mesure le texte traduit.
Par ailleurs, la littérature exige de chaque grand auteur un style qu’on lui attribue. C’est ce qui lui permet non seulement de s’exprimer, mais de représenter le monde comme celui-ci lui paraît. Le style constitue dans son ensemble ce qui aide la compréhension de chaque auteur du domaine littéraire. D’ordinaire, le style de chaque auteur détermine la manière dont il manipule sa plume pour créer des effets spécifiques. C’est avec le style que l’auteur du texte littéraire présente ce qu’il veut délibérément passer comme message à ses lecteurs. De ce point de vue, on trouve qu’il influence ses lecteurs d’une manière ou d’une autre. Le style fonctionne aussi à créer une image mentale sur le personnage de l’auteur à ses lecteurs. C’est le style qui distingue ses œuvres de toutes autres. Il est possible dans la littérature de toujours lier un auteur à son style. Dans des cas particuliers, le style fait partie de la renommée d’un auteur. Par exemple, on note l’auteur britannique, Shakespeare, qui, plusieurs siècles après sa mort est toujours vivant à cause de son style. C’est possible de pouvoir distinguer les œuvres de Shakespeare par son style. D’autre part, son style aide ses lecteurs de mieux le comprendre et l’interpréter. Alors, pour traduire ses œuvres, il faut avoir une connaissance approfondie de son style. Sinon le traducteur peut ne pas réussir à rendre correctement son message au public visé.
En revanche, on constate qu’au sein du processus de la traduction il existe un obstacle lié à la prosodie sémantique. Cet obstacle relève du fait que le texte littéraire se rattache toujours aux éléments lexico-sémantiques par association aux implicites du message. Cette difficulté montre que les implicites, tels que les images et les conceptions se lient aux interprétations qu’on leurs donne. Prenons l’exemple en français de l’époque des « belles infidèles ». Cette expression était simplement une manière d’indiquer le contraire de ce qui devrait être. Durant l’époque en question, est-ce que l’interprétation des textes littéraires aboutissait à la forme et au fond du message de l’auteur ? Et si un traducteur littéraire ne se rend pas compte de cela, il pourrait ne pas trouver l’implicite du texte pour avoir son explicite. C’est dans ce cadre que le traducteur pourrait se retrouver perdu en matière de la combinaison lexico-sémantique du message.
De plus, la notion de la fidélité en traduction mène aussi aux problèmes que le traducteur littéraire rencontre au cours de son travail. La question qui se pose et qui sollicite la connaissance de la notion des « belles infidèles » est de savoir ; si la fidélité doit être au niveau de la forme ou du fond du message ? Et laquelle parmi les deux doit être privilégiée ? Pour ceux qui se croient structuralistes, ils préfèrent être fidèles à la forme. Ils présentent la structure de la langue de départ comme celle qui ne subit pas la trahison dans la langue d’arrivée. Au contraire, les théoriciens du sens pensent que l’essentiel en traduction est d’analyser le discours prononcé pour en avoir le vouloir dire de l’auteur. La réexpression du message du texte en traduction doit être d’une manière compréhensible. Même si le traducteur n’utilise pas les mêmes mots, il est exigé de lui, selon ces théoriciens, de penser au-delà des mots et des phrases. C’est par le moyen de ce processus que le public visé puisse ressentir la même ambiance évoquée dans le discours de départ. A ce titre, certains croient que la traduction ne réussit qu’en trahissant la forme du message. D’autres pensent que ce sera mieux d’avoir une telle trahison au niveau de la forme que de l’avoir au niveau du fond du message. La raison est que la traduction aide à passer des connaissances, des idées et des informations d’une culture à une autre et pas forcément la structure de la langue.
Par rapport aux autres problèmes, il convient de tracer celui qui se lie au fond du texte. C’est le fait d’avoir des choix malheureux des mots et des phrases. Cette observation est pertinente surtout avec la traduction des métaphores et des allusions. Cet aspect constitue un problème majeur dans la traduction littéraire. Il influence en grande partie, la réexpression des signifiés des mots dans le processus de traduction. Il devient alors un grand défi à relever parce qu’une telle difficulté empêche la compréhension des mots portant des nuances dans des usages spécifiques comme les proverbes. A cause de cela, quelques parties du message peuvent être perdues dans le processus de la traduction.
C’est dans cette ambiance et avec ces explications ci-dessus qu’on lance le noyau de la problématique associée à l’équivalence comme moyen d’aborder la traduction des proverbes. La difficulté de la traduction des proverbes par le moyen de l’équivalence a été notée comme un cas particulier. La comparaison faite d’un proverbe du texte source à celui du texte cible n’est pas seulement au niveau du message compris. C’est aussi au niveau de la structure des langues, des cultures en présence et de la stylistique. Pour cette raison, Ladmiral (1994 : XVIII), croit qu’une connaissance intégrale du message d’un proverbe est très importante en traduction parce qu’«en effet le concept d’équivalence n’est finalement ici qu’un synonyme de celui de traduction».
De son explication, il nous faut apprécier ce phénomène comme celui qui constitue la base de la traduction. C’est aussi celui qui doit contenir l’apport culturel exigé dans la traduction des proverbes. On remarque aussi que la traduction des proverbes implique, selon quelques-uns, l’équivalent le plus proche du message de départ dans le message d’arrivée. Selon Edmund Cary cité par Lederer (1994 :11), il faut que le traducteur ait une appréciation conceptuelle de l’équivalent qu’il doit utiliser parce que :
La traduction est une opération qui cherche
à établir des équivalences entre deux textes
exprimés en deux langues différentes, ces
équivalences étant toujours nécessairement
fonction de la nature de deux textes (…).
Toutefois, la traduction qui s’explique par l’équivalence ne la rend pas facile à aborder. Au contraire, l’équivalence comme moyen d’aborder la traduction a des obstacles aux différents niveaux. Pour cette raison, il est difficile de dire exactement le point auquel on doit privilégier les différents implicites de l’équivalence. Ajoutant sa voie à cette polémique de l’équivalence, Widdowson (1991 : 154) pense que la difficulté n’est pas strictement avec la recherche de l’équivalence. Au contraire, c’est la conceptualisation de la traduction qui constitue, en premier lieu, le problème. Et parce que l’équivalence n’est pas un moyen par lequel on peut avoir des synonymes exactes dans les différentes langues, il pense que:
At the very start, the definition of translation
posses a translation problem in the sense that it
confronts us with the difficulty of getting meaning
across.
Dès le départ, la définition de la traduction pose un problème parce qu’elle nous laisse avec la difficulté de pouvoir réexprimer le message émis. (La traduction est la nôtre).
Comme élaboration de cet argument sur l’équivalence, il nous faut d’abord problématiser le concept de la traduction. C’est d’une telle problématisation qu’on s’assure que la traduction existe en réalité et qu’elle peut être réalisée par le moyen l’équivalence bien qu’elle soit problématique. Dans le cadre d’exposer cette problématique, on se laisse donner des réponses à ces questions qui cherchent à savoir ; qu’est-ce que c’est la traduction? Qu’est-ce que c’est l’équivalence ? Est-ce que le contexte situationnel des œuvres littéraires exige l’équivalence en traduction? Est-ce que les proverbes africains, lesquels nous allons analyser, peuvent être en réalité rendus dans une langue étrangère par le moyen de l’équivalence? Ces questions vont certainement surgir un perplexe duquel on trouve des réponses expliquant le pourquoi de la problématique par le moyen de l’équivalence en traduction littéraire.
Comme réponses à ces questions, on note essentiellement que la traduction existe et qu’elle est une des activités les plus pratiquées dans le monde contemporain. Elle implique en réalité la recherche d’une comparaison entre le message traduit et son original. Alors, l’objectif de cette recherche est de soulever des questions permettant à bien saisir le processus de la traduction par le moyen de l’équivalence et la problématique résultante. Ce faisant, on questionne en même temps la réussite du niveau de la traduction littéraire par ce moyen. Etant donné que l’équivalence est un phénomène présent dans la traduction, il nous faut encore remarquer qu’elle est liée à ce que Ladmiral (1994 : 17), explique ainsi:
Le concept d’équivalence reproduit l’ambigüité
de la traduction ; on précisera qu’il s’agit d’une
identité de la parole à travers la différence des
langues.
C’est dans le cadre de l’évaluation de cette ambigüité que notre thèse tire son importance. Nous remarquons aussi que la traduction réalisée par l’équivalence ne se fait pas simplement par l’échange des mots et des phrases équivalentes. Au contraire, un tel échange des mots et des phrases équivalent dans la forme peut ne pas être le cas du fond du message. De son explication du pourquoi on doit aller au-delà de l’équivalent des mots et des phrases, Lederer (1994 : 56), postule que la traduction doit obligatoirement avoir un lien avec la compréhension totale du texte jusqu’à ce qu’
On ne lit pas un texte en appréhendant successivement
la signification de chacun des mots mais en embrassant
d’un regard agile un ensemble de mots. A moins que l’un
de ces mots ne frappe par sa singularité, leur ensemble
renvoie à une parcelle de sens que j’ai appelée ‘unité de
sens’, que l’on pourrait aussi appeler ‘idée’ si ce terme ne
renvoyait à un concept beaucoup plus vaste que mon
unité de sens.
Donc, l’équivalence comme moyen de transporter des pensées ou des ‘unités de sens’ selon Lederer peut être difficile à réaliser dans la traduction des proverbes.
Rappelons aussi que la traduction ouvre différentes communautés non seulement au domaine linguistique mais aussi au domaine psychologique, sociologique et culturel. Ces aspects font partie des préoccupations épineuses dans la pratique de la traduction littéraire. De plus, leur présence exige que la traduction fasse appel à un soin maximum dans sa pratique parce que ces langues ont chacune une structure différente, la raison pour laquelle on ne peut jamais avoir une sorte des synonymes exactes entre deux langues/cultures en présence. Au contraire, les différentes langues ont des différentes structures, étymologie des mots et évolution. Pour cette raison, on constate que la traduction comme d’autres activités humaines est très dynamique. De ce dynamisme, la traduction est considérée d’être une opération qui s’évolue comme les êtres humains. Donc, la traduction littéraire a des influences venant de la recherche dans la littérature comparée ainsi que de l’analyse contrastive des langues.
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