CHAPTER ONE
INTRODUCTION
Aperçu General
Pratiquée depuis l’aube des temps, la traduction est une activité qui ne cesse d’évoluer et de se répandre au fil des évolutions politiques, économiques et culturelles des sociétés et plus récemment, des progrès technologiques. Donc l’histoire de la traduction est presque aussi ancienne que celle de l’homme lui-même sur la planète. Qu’elle soit orale (interprétation) ou écrite (traduction), l’activité traduisante a presque toujours été quotidiennement pratiquée. Amparo Hurtado (1986) cité par Fagbohun(2007), pense que: “la traduction est une pratique, vieille comme le langage et l’écriture dont les origines se perdent dans la nuit des temps”
Bien que les gens soient séparés par la langue, la culture et la distance, ils sont à la fois réunis par le désir de s’informer grâce à la traduction. Donc, à cette époque de mondialisation, de la vitesse et du transfert informationnel incessant, on peut accéder à n’importe quel type de connaissance le plus vite possible grâce à la traduction.
II y a toujours dans l’histoire humaine des individus qui parlent plusieurs langues et qui servaient d’intermédiaires entre des personnes qui ne partagent pas le même code linguistique. Le mot interprète qui désigne quelqu’un qui transmet un message oralement d’une langue à l’autre relève d’une pratique dans l’antiquité au moment où des commerçants internationaux se faisaient toujours accompagnés de personnes bilingues qui servaient d’intermédiaires entre eux et leurs partenaires commerçants étrangers pour faciliter les transactions commerciales. Peter Newmark (1984), trace I ‘histoire de la traduction à l’an 3000 avant Jésus Christ au temps de I’ancien royaume égyptien, pendant l’ère du premier caractère Eléphantin où des inscriptions en deux langues avaient été découvertes. L’histoire indique que, l’esclave grec, Livinus Andronicus était le premier traducteur connu en Europe.
En raison de la multiplicité et de la diversité des langues humaines, la traduction s’impose comme un exercice indispensable au développement social, économique et politique de la société humaine. À I’heure où la globalisation annule les distances et banalise tout, surtout les informations, il importe de savoir clairement ce qui se passe, ce qui se dit, partout dans le monde.
De nos jours, c’est grâce à la traduction que tout se sait en même temps et de même manière chez ceux qui en sont informés. La pratique de la traduction répond donc à un besoin pressant du monde actuel qui est devenu, en réalité, un petit village où tout le monde se rencontre.
L’intérêt du sujet:
L’homme a toujours le désir d’avoir et en avoir plus. Par conséquent, le désir, d’approfondir nos compétences linguistiques dans les deux langues nous a influencé de choisir la traduction d’un texte littéraire. Au bout de notre quête d’un texte, nous sommes finalement arrivés au choix et nous avons également constaté que ce texte n’a pas été traduit. Pour notre propos, nous avons choisi de traduire un texte en anglais intitulé: BORN TO BE GREAT de IYOHA, Cyril I, (2005).
Ce qui a provoqué de plus notre intérêt est que le récit du texte touche profondément à des réalités socioculturelles du monde noir d’autre fois à l’époque de l’esclavage. Toutefois, chaque langue a des notions à véhiculer, à savoir: l’esthétique, la sagesse, la culture, et la technologie. La traduction s’effectué à travers la langue et cela, sans doute, augmentera notre connaissance de ces deux langues. En tant que chercheurs d’origine anglophone, nous avons décidé de traduire notre texte d’étude dans le but de démontrer au monde francophone de l’Afrique noire la corruption des dirigeants ainsi que les faits de la réalité sociale, politique, religieuse et économique qui existaient à l’époque.
En mettant les œuvres littéraires africaines à la portée du peuple d’autres cultures à travers la traduction, notre travail de recherche va, par la suite provoquer un échange culturel entre les Anglophones africains et d’autres peuples du monde francophone. Enfin, nous espérons que la traduction et l’éventuelle lecture du roman mettront en lumière, chez le public envisagé, les problèmes politiques, sociaux, religieux et économiques des pays africains en voie de développement.
L’ampleur du sujet
Les études qui portent sur la traduction en tant que discipline sont nombreuses et variées. Due au fait que le temps dont nous disposons pour cette rechercher ne nous permet pas d’aborder tous les aspects de la traduction en général, nous avons décidé de nous préoccuper avec la traduction d’un roman en anglais intitulé – Born to be Great par IYOHA C.I. (2005), traduit en français comme Né pour la Grandeur. Nous verrons ensuite les similarités et les divergences dans les définitions données par des théoriciens et praticiens de la traduction. À travers notre traduction, nous comptons de mettre en valeur les démarches de la traduction proposées par des théoriciens renommés tels que, Jacques Flammand, Georges Mounin, E.A. Nida et C.R. Taber, Susan Bassenette Mcquire, Catford, Seleskovitch, Vinay et Darbelnet parmi d’autres. Nous considérerons par la suite quelques procédés de la traduction et nous verrons aussi les difficultés qui pourraient se présenter au cours de notre traduction du texte de base.
Notre travail comportera aussi une conclusion générale et quelques propositions jugées nécessaires pour effectuer un travail de traduction.
Objectif de l’étude
Ce travail de recherche a pour objectif principal, la traduction juste et fidèle de BORN TO BE GREAT de IYOHA Cyril, I. (2005), traduit en français comme NÉ POUR LA GRANDEUR
Les objectifs spécifiques de l’étude sont les suivants:
i présenter au public francophone un texte équivalent en français de
BORN TO BE GREAT traduit comme “NÉ POUR LA GRANDEUR”
ii présenter les points de vue des théoriciens et praticiens de la traduction en montrant les similarités et divergences.
iii L’emploi et la lecture de la version traduite permettra aux lecteurs francophones de saisir le message du texte original.
iv enrichir la connaissance humaine
v renforcer les rapports entre les Anglophones et les Francophones.
Approche méthodologique:
Comme point de départ, nous avons fait une demande officielle pour avoir l’approbation de I ‘auteur du texte, IYOHA, Cyril Ikponmwosa et de la maison de publication, pour traduire le roman. Pour bien aborder notre sujet de recherche, nous avons commencé pour une lecture compréhensive et analyse détaillée de notre texte :BORN TO BE GREAT. Nous avons également mis à notre disposition des dictionnaires bilingues et monologues.
Pour avoir une traduction fidèle et équivalent la plus proche du message de la langue de départ, nous avons décidé de nous servir d’abord de la démarche interprétative ou la théorie du sens. Cette théorie demande l’utilisation correcte des dictionnaires bilingues. C’est justement ce que nous avons fait de notre texte dès le début jusqu’ à la fin pour avoir l’équivalence sémantique du texte en question.
En se servant du dictionnaire bilingue quelconque, l’approche demande au traducteur de faire recours à la signification situationnelle la plus proche du message dans le texte à traduire. Avec cette démarche interprétative et l’emploi des procédés de Vinay et Darbelnet, nous croyons avoir bien produire l’équivalent sémantique la plus proche de notre texte choisi.
Résultats attendus
i Sans aucun doute, la lecture du texte traduit en français va exposer la culture de l’Afrique anglophone au public francophone du monde.
ii Nous mettrons à la portée de tous ceux qui en ont besoin les points de vue des théoriciens de la traduction en montrant les similarités et les divergences.
iii Nous espérons partager avec le public francophone le message du texte de base.
iv À travers notre traduction de l’œuvre, nous croyons avoir bien enrichi la connaissance humaine.
v La lecture de la version traduite va servir à renforcer d’avantage le rapport entre les Anglophones et les Francophones.
Finalement, nous espérons que notre texte traduit serait lu et compris par le lecteur de la langue française surtout de l’Afrique francophone.
Contributions à la connaissance
i La traduction du texte BORN TO BE GREAT en français pourrait servir comme un bon document de référence en littérature chez les Francophones
ii La lecture de l’œuvre littéraire en français va permettre aux lecteurs francophones de partager des expériences vécues par les gens d’Iseyin dans la région yorouba du Nigéria à l’époque de l’esclavage.
iii Les futurs traducteurs vont aussi profiter des théories et procédés employés pour effectuer un travail de traduction.
La vie de l’auteur
IYOHA, Cyril Ikponmwosa (2005), est pédagogue, historien, écrivain et poète. Né à Benin City, Nigéria, en novembre, 1952, il a fréquenté « University of Benin, où il a obtenu la licence (B.A. Ed) et la maîtrise (M. Ed). Il a commencé à écrire pendant qu’il était à l’école secondaire (1966-1970). La plupart de ses romans, poèmes et théâtres étaient présentés par la société théâtrale de l’école mais ces œuvres n’étaient pas publiées.
Son premier recueil de poèmes, intitulé Shadows of War écrit pendant ses jours à l’école secondaire, était publié en 1972. Il a continué avec cette profession d’écrivain jusqu’au niveau du Collège d’Education à Abraka, où il a obtenu le diplôme de Nigeria Certificate in Education (N.C.E), en anglais et en histoire. Sa profession d’enseignant à démarré à Idia College, Benin, en 1972, et il a enseigné dans plusieurs écoles. Il est à présent en retraite.
Monsieur Iyoha a publié plusieurs livres y compris : des pièces théâtrales, des poèmes, des romans, des nouvelles aussi bien que des manuels. Ses loisirs comprennent le jardinage, l’élevage des animaux, la lecture, et l’art de raconter des histoires. Il est marié avec des enfants.
Le résumé de l’œuvre choisie
Selon l’auteur lui-même, NÉ POUR LA GRANDEUR est l’histoire des expériences de Samuel Ajayi Crowther et son ascension à la grandeur. Né dans une famille simple et idolâtre, il a subi un choc inattendu dès qu’il était capturé dans un raid et vendu en esclavage, un voyage qui a mené au changement du trajet des événements dans sa vie.
Cependant, le livre raconte plus que les expériences personnelles d’Ajayi. C’est une narration du conflit qui a résulté de l’arrivée des esclavagistes en Afrique. Il met en relief l’insécurité qui a caractérisé cette période-là, la menace face à la culture du peuple et la lutte pour la suprématie parmi les adhérents des religions différentes dans les terres visitées.
Ce n’est pas un livre religieux. Il n’est ni une biographie, ni un texte historique. Plutôt, il fait une présentation des faits en formes fictives écrites comme un roman. Souvent, ce style s’appelle « fait fictif » c’est-à-dire, les faits mélangés avec la fiction.
En général, l’Afrique a beaucoup souffert pendant la mission civilisatrice ainsi bien que pendant l’ère de l’esclavage et ces activités ont bien contribué au changement de certaines croyances traditionnelles. Mais pourtant, chaque pays africain a raconté sa propre histoire de ces faits chez lui ainsi bien que des légendes et des hommes courageux qui ont profité de l’occasion pour se faire bien connaître dans le monde.
Voici le cas d’Ajayi, du village africain appelé « Iseyin » durant la mission civilisatrice où son village voisin « Osoogun » a conspiré avec les esclavagistes pour capturer des Noirs d’Iseyin en esclavage afin de qui et de se faire riche.
Bouleversé par la mission civilisatrice et ses conséquences dans son village, Ajayi a avoué qu’il retournerait surement à son village « Iseyin » un jour. À ce rêve il s’est accroché même s’il a entendu parler que les esclaves capturés ne retourneraient jamais. Son père est mort pendant la guerre et sa famille était capturée par les esclavagistes. Il a bien espéré les revoir un jour.
Maltraité par les esclavagistes qui l’ont capturé, il est sauvé par d’autres maîtres blancs qui ne croyaient pas en esclavage. Ajayi qui était censé être prêtre d’Ifa mais ne le voulait pas, a bien commencé à réaliser ses rêves dès qu’il s’est trouvé entre les mains de maître Samuel Crowther qui l’a traité comme son enfant. Son intelligence l’a isolé de la foule. Comme il voulait toujours servir Olorun, le créateur du monde, le Maître Crowther, ayant vu ses capacités, l’a aidé à réaliser ses rêves en l’envoyant à l’école. Après ses études, il est devenu un grand prédicateur de la parole de Dieu et c’était dans l’une de ses missions qu’il a rencontré sa famille à Badagry. Très heureux, il a continué sa tâche de convaincre les idolâtres et même sa famille qu’Olorun est le vrai Dieu.
Son rapport avec Maître Samuel Crowther l’a fait adopter le nom Samuel Ajayi Crowther et qui aussi certainement est devenu un évêque suite à ses contributions à la prédication du christianisme. Cette nouvelle croyance l’a poussé de pardonner aux villageois d’Osoogun qui ont conspiré avec les blancs pendant la guerre.
Cette histoire est racontée par IYOHA, Cyril Ikpomwonsa pour que nous puissions nous rappeler de la méchanceté des Blancs envers les Noirs auparavant ; la méchanceté des Noirs (Rois-chefs) envers les Noirs ; les conséquences de l’esclavage ; le triomphe de l’arrivée du Christianisme au Nigéria ; la tromperie des Blancs et la cupidité des Noirs, tout, durant la mission civilisatrice suivie de l’esclavage.
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