TABLE OF CONTENTS
APPROBATION – – – – – – – – i DEDICACE – – – – – – – – – ii
REMERCIEMENTS- – – – – – – – iii
RESUMÉ – – – – – – – – – iv
TABLE DES MATIERES – – – – – – – v
- INTRODUCTION GENERALE – – – – 1
- L’OBJECTIF DE L’ÉTUDE – – – – – 2
0.3 METHODOLOGIE DE L’ETUDE – – – – 2
CHAPITRE UN
LA LITTERATURE ANTILLAISE – – – – – 3
- Vie de Joseph Zobel – – – – – – 4
- Oeuvres de Joseph Zobel – – – – – 6
- Résumé du texte de base – – – – – 7
CHAPITRE Deux
RÔLES DE M’MAN TINE DANS LE CORPUS – – – 8
- Rôle de procréatrice de l’enfant – – – – 8
- Rôle de Nourricière, et de soins – – – – 9
- Rôle d’éducatrice de l’enfant – – – – 9
- Rôle de la moralisatrice de l’enfant – – – – 13
- Rôle d’initiatrice de l’enfant aux mœurs
et à la tradition de son peuple – – – – – 14
CHAPITRE TROIS
M’MAN TINE COMME UN RȎLE MODÈLE DE L’AMOUR MATERNEL- – 16
3.0 Caracteristiques De M’man Tine Comme Modèle- – – – 17 3.1 Esprit Combattant – – – – – – – 18
3.2 Lutte contre les facteurs d’infériorisation – – – – 19
3.3 Conquête des plusieurs obstacles – – – – – 20
CHAPITRE QUATRE
CONCLUSION – – – – – – – – – 22
BIBLIOGRAPHIE – – – – – – – – – 25
CHAPTER ONE
1.0 LA LITTERATURE ANTILLAISE
La littérature est la représentation de la société et tout ce qui s’y passe. Dans cette société existe l’homme et tout ce qui l’entoure. La littérature essaie d’analyser la situation de cet homme, qui parfois vit à la merci des forces inéluctables, qui n’incitent qu’une réaction de la part de cet homme. Quoi qu’il arrive, la littérature sans engagement ne peut pas pénétrer la conscience humaine.
La littérature antillaise est un résultat de l’existence d’une race des descendants des esclaves noirs. Ces descendants des esclaves antillais ne peuvent plus vivre sous le traitement et l’injustice de la part des maîtres blancs qui se présentent comme supérieurs aux noirs.
C’est une lutte marquée dans des pays noirs différents, particulièrement, en Haïti, Martinique, Guadeloupe, ainsi de suite dominés par la race noire.
Selon Angrey Unimna, dans le roman de Maryse Condé et les perspectives d’avenir des Antilles(2008):
A quelques exceptions près, les Antilles sont tous des descendants d’esclaves, ou des descendants de maîtres, c’est-à-dire les descendants de groupes raciaux et économiques qui avaient intérêt soit à faire intervenir un changement radical, soit à maintenir de force un statu quo favorable à la minorité (Angrey 6)
Dans l’histoire, les colonies françaises et les îles antillaises ont connu une grande population d’illettrés réduits à une vie misérable, qui sont corvéables et à la merci de la vie prolétaire. Cette population, certes, est de l’origine créole. Dans cette société aussi existe un pourcentage mineur des mulâtres et des Blancs qui parle le français et qui déteste l’existence du créole. C’est une pratique qui démoralise une tradition littéraire pour promouvoir la culture admirée par la population majoritaire indigène. La tradition littéraire favorise seulement la minorité (les mulâtres) qui représente la culture française, pourtant, les écrivains antillais essaient donc de pratiquer et de suivre le système français. C’est un choix pour promouvoir le goût littéraire de la France tandis que l’identité antillaise et son patrimoine culturel souffrent la disparition.
La nature engagée de la littérature lui donne une image militante, et de génération en génération augmente la pression et la moralité noire. Les écrivains antillais de la génération dévorée par l’imitation de la culture française sont à un moment donné oubliés, et le monde noir subit une réformation littéraire causée par un groupe de jeunes étudiants Martiniquais à Pairs. Ils ont décidé de refuser les restrictions et le mépris de leur racine imposé sur eux par la culture et l’autorité française. Ils ont décidé de ne plus promouvoir la civilisation occidentale. Dans cette tentative, ils ont réalisé la revue légitime Défense. Cette revue est un grand sucées qui a touché le monde noir ; les Antilles françaises et l’Afrique, même leurs littératures. C’est une pratique violente de nature littéraire qui attire l’attention du grand public sur les maux de la domination européenne. Selon Lilyan Kestloot dans Anthologie négro-africaine(1967):
L’aire de la littérature négro-africaine recouvre donc non seulement l’Afrique au sud du Sahara, mais tous les coins du monde ou se sont établies des communautés de Nègres, au gré d’une histoire mouvementée qui arracha au continent plus de cent millions d’hommes et les transporta outre-océan, comme esclaves dans les plantations de sucre et de coton. Du sud des Etats-Unis, des Antilles tant anglaises que françaises, de cuba, de Haïti, des Guyanes, du Brésil, rejaillit aujourd’hui en gerbes l’écho de ces voix noires qui rendent à l’Afrique son tribut de culture ; chants, danses, masques, proses, poèmes, pièces de théâtre ; dans tous les modes d’expression humaine s’épanouissent des œuvres marquées du génie de l’Afrique traditionnelle et des ses racines autant que de la vigueur de ses greffes (Kestloot 10).
Cette revue s’adresse aux Antillais ; elle fait appel à leur identité, fierté, à leur conscience d’antillais, à leur esprit d’auto-détermination, à leur nationalisme et enfin à la révolte. Donc les écrivains antillais ont commencé d’écrire avec l’expression de la réalité du peuple antillais.
Joseph Zobel fait partie de la nouvelle génération d’écrivains antillais qui est amourachée de sa racine et d’avenir de l’homme de la diaspora. Dans ses œuvres, Joseph Zobel exprime la situation douloureuse ; le viol, la souffrance et l’humiliation des noirs dans son pays Martinique.
1.1 Vie de Joseph Zobel
Joseph Zobel est né à Rivière-salée le 26 avril 1915. Il est romancier, poète et sculpteur martiniquais, considéré comme l’un des auteurs les plus` significatifs de la littérature antillaise. Elève brillant, soutenu par l’amour inconditionnel de sa famille, au lycée il quitte petit-Bourg, ou il était élève par sa grand-mère Man Tine, ouvrière agricole. Il ira rejoindre, man Dèlai, a Fort-de-France, qui est forcée de travailler comme nourrice dans une famille de Békés. C’est au lycée Schœlcher qu’il suivra ses cours grâce à une bourse modeste hui permettant d’obtenir son baccalauréat.
Le Jeune bachelier se tourne vers un premier emploi au service des ponts et chaussées. En poste dans les villages du Diamant et du Saint-Esprit, Joseph Zobel découvre, au contact des pécheurs du Diamant, un mode de vie empreint des valeurs du monde qu’il a connu ‘à l’intérieur des terres.
Les débuts de l’écrivain
La seconde guerre mondiale, imposant un blocus aux Antilles françaises, interdit tout projet de d’épart vers l’Hexagone. Joseph Zobel travaille alors comme aspirant répétiteur. Puis maitre d’internat au lycée Schœlcher. Il écrira quelques nouvelles qui mettent en sciène les us et coutumes martiniquaise.
En 1946, Joseph Zobel arrive ‘a paris et s’installe avec son épouse et ses trois enfants ‘a l’enseignement au lycée François l’er. Il aimait partager son temps entre l’écriture, la sculpture et une passion pour l’art floral Japonais sa vie et son œuvre ont été une quête de la Beauté’, c’est l’a qu’il s’est mis ‘a écrire La Rue Cases-Nègres pour se replonger dans son enfance.
En 1950, il a publie’ pour la première fois son roman La Rue cases-Nègre reçoit le prix des lecteurs, décerne par un jury de 1000 lecteurs de la gazette des lecteurs, le roman connait un grand succès, renforce’ trente ans plus tard quand la réalisatrice Guzman Palcy en tirera un film du même nom (la réalisatrice obtient le lion d’Argent à la Mostra de Venise en 1982).
La Rue Cases-Nègres est sans doute une autobiographie de l’auteur dont Joseph Zobel a merveilleusement raconté la vie et al nostalgie de la Martinique, c’est probablement grâce à un personnage centra qui a joué un rôle déterminant dans son existence. Sa grand-mère, ce roman la rue case nègre est un hommage pour sa grand-mère et son pays Martinique.
L’expérience africaine:
En 1957, par son désir de connaitre l’Afrique, Joseph Zobel profite de ses nombreuse relations parmi les sénégalais de paris et est recruté par le ministre sénégalais de l’Education Amadou Matar M’bow, comme directeur du Collège de Zighinchor (actuellement lycée Djignabo) en Casamance, installe finalement a Dakar comme surveillant général du lycée Van Vollen, il devient quelques années plus tard producteur d’ émissions éducatives et culturelles à la Radio, du Sénégal, dont il crée le service culturels, les émissions de Joseph Zobel seront écoutées dans toute que occidentale francophone.
Quelques anecdotes de sa vie dakaroise sont relatives donas les recueils de nouvelles mas Bandara (1983) et «Et si la mer n’était pas bleue (1982)».
La retraite, dernières publications
Depuis sa retraite en 1974, Joseph Zobel a poursuivi son travail littéraire de façon originale en réécrivant ses romans; les jours immobiles devenant les mains pleines d’oiseaux et la fête à paris devenant quand la neige aura fondu.
En 1995, Joseph Zobel publie à compète d’auteur d’Amour et de silence, un livre d’art combinant poèmes inédits, extraits de son journal personnel et aquarelle, l’auteur, par ailleurs maitre en art floral japonais (Kebana) a en effet appris l’aquarelle, auprès du maitre coréen Ung No Lee (Seoul 1904 paris 1989). Les deux derniers livres de Joseph Zobel ont été’ publies en 2002, Geral et autres nouvelles rassemble cinq nouvelles inédites et des extraits de son journal, en de 1946 à 2002: le soleil m à dit rassemble, son œuvre poétique complète, composée de recueils publiés à compte d’auteurs et de poèmes inédits.
Importance littéraire
Joseph Zobel ne semble pas avoir reçues milieux universitaires et littéraires l’attention réservée aux auteurs du mouvement de la créolité. (Patrick Chamoiseau, Raphaël Confiant, Jean Bernabe).
Cependant, une analyse objective des thèmes et des procède de ses permiennes apeurés révèle pourtant qu’il peut être identifie comme un des précurseurs de la créolité, d’une part du fait de la simple vertu de son Project d’expression de l’âme populaire martiniquaise, et d’autre part par certains procèdes de langage apparaissant dans Diab’la et La Rue Cases-Nègres.
Joseph Zobel a su donner à ses textes une puissance d’évocation qui explique que ses romans, profondément humanistes, Soient aujourd’hui, Considères comme des classiques de la littérature martiniquaise. Joseph est mort en juin 2006.
1.2 Oeuvres de Joseph Zobel
Les romans
Les jours immobiles (1946)
Diab’la (1947)
La Rue Cases-Négres (1950)
La fête à Paris (1952)
(Repris et publie sous le titre) les mains pleines d’oiseaux (1978)
Quand la neige aura fondu (1979)
La Nouvelles
Laghia de la mort (1978-1996)
Le soleil partagé (1964-1984)
Mas Badara (1983)
Et si la mer n’était pas bleue (1982)
Gertal et autres nouvelles, suivi de journal (1946-2006)
La Poésie
Incantation pour un retour au pays-natal (1964)
Poèmes de moi-même (1984)
D’Amour et de silence (1994)
Le soleil m’a dit (2002)
1.3 Résumé du texte de base
La Rue Cases-Nègres est un roman autobiographique de Joseph Zobel, dont l’action se déroule en Martinique dans les années 1930. Paru en 1950, ce roman raconte le quotidien d’un enfant noir, qui découvre l’école, et de sa grand-mère dans les plantations de canne à sucre. C’est l’histoire d’un enfant, un produit du rêve maternel, qui représente la lutte de sa grand-mère contre la situation misérable des paysans antillais. Une pauvre vieille nègre qui a souffert le viol, la frustration et l’affrontement racial de la part des maîtres Blancs (békés) à la plantation, et qui a l’intention de protéger son petit-fils de ce qu’elle a souffert.
Le narrateur est José, un enfant noir vivant dans les champs de canne à sucre. Il vit à petit Morne (un bourg de Rivière-Salée) et, plus précisément, dans la rue cases-Nègres.
José est élevé par sa grand-mère, qu’il surnomme M’man Tine. Sa mère est partie travailler en ville à Fort-de-France. Jose, avec tous les petits enfants du bourg, quand ils ne travaillent pas encore aux champs passe ses journées à trainer dans la rue à s’amuser.
Après, leurs enfants ont commis une grosse bêtise, leurs parents décident des les emmener travailler aux champs avec eux. M’man Tine refuse de faire trimer son petit-fils dans les plantations, et nourrit l’espoir qu’il sorte de cette vie en allant à l’école. Elle l’inscrit donc à l’école située dans le bourg voisin, nommé petit-Bourg, l’école joue un rôle prépondérant dans cette société encore largement coloniale. José devient bon élève à l’école si bien que son professeur l’encourage à entrer au lycée à Fort-de-France. Il ressaisit le concours et doit envisager la vie en ville. Il s’éloigne un peu à contre cœur de M’man Tine qui mourra peu de temps après
José n’aura pas le temps de la revoir avant sa disparition. En ville, il se fait de nouvelle connaissance bien différente de celles de son ancien village. José lit beaucoup. Il délaisse le lycée lorsqu’il se retrouve seul dans sa case. M’man Délia a trouvé un nouveau travail de domestique dans une maison bourgeoise de la Route Didier. José s’y fait également de nouveaux amis qui vont lui changer la conception des choses. Il réussit malgré tout son bac mais sa perception de la société et du monde a beaucoup changé
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