CHAPTER ONE
BACKGROUND DE L’ETUDE
L’homme, dès sa création, est un être politique qui cherche toujours à garder son identité étant que toute société est faite des classes inégales. – homme libre et homme asservi, maître et boy, bourgeois et ouvrier, oppresseur et opprimé, riche et pauvre. Cette inégalité, il est évident, est la première source du mal dans la société parce que ces classes binaires se trouvent toujours en opposition. Parfois cette opposition est déguisée et parfois elle est ouverte, mais en tous cas, elle finit par la transformation de la société. Nous sommes de l’opinion que, très souvent l’opposition est un paroxysme positif de la lutte de classes parce qu’elle renonce par une transformation radicale, des rapports de production entre la réalité de changement économique et la réalité de l’ordre social.
L’œuvre dans d’autre part, est l’expression de l’homme et puisque l’homme fait parti de la société, il faut bien connaître l’homme pour mieux comprendre l’œuvre. Pour le grand critique Hypolyte Taine, il faut insister sur la nécessité d’étudier la race, le milieu et le moment de l’écrivain afin de mieux comprendre son œuvre parce que, la structure sociale influence l’œuvre. C’est avec cette optique que nous entreprendrons cette étude de notre bon homme Mongo Beti.
1.1 L’Homme Mongo Beti et sa Pensée Politique
Le jeune enfant Mongo Beti, est né en 30 juin 1937. À l’âge de sept ans il devient orphelin de son père, qui est mort de la barbarie des colonisateurs.. Élevé par sa mère, il commence ses études à l’école missionnaire de Mbalmayo, puis au lycée Leclerc à Yaoundé d’où il obtient son baccalauréat à l’âge de dix – neuf ans. Il s’installe en France en 1951 pour y poursuivre des études supérieures. Agrégé de lettres, marié à une française Odile Tobner, il décide de se fixer en France où Beti découvre la solitude et s’occupe de la littérature et de la musique. Beti restait partisan même face à l’adversité. Bien qu’il ne vive pas au Cameroun et étant lui-même de la classe basse, il s’intéresse à la vie de ses concitoyens. Il dégoût le protocole mais cherche toujours la liberté, la légitimité et une audience surtout à ceux dont les droits ont été confisquées.
Il faut noter à ce point que, né et élevé dans un climat de protestation anticoloniale, étant aussi de la tribu Bamiléké dotée de radicalisme, Beti dès son adolescence expose l’acte de radicalisme qui s’est manifesté lorsqu’il a été renvoyé de son école missionnaire pour l’insubordination. Cette insubordination pour Beti devient nécessaire pour pouvoir soutenir son droit, parce qu’il le trouve malin d’être forcé d’aller dire son pêché à autrui (le prêtre) au nom de la confession. Voila ce qu’il proteste contre. Il préfère s’occuper dans le cacaoyer familial – être libre et garder son droit jusqu’à ce qu’il puisse revenir poursuivre ses études au lieu d’être ainsi ‘humilié’. C’est ainsi que son origine socio culturelle influence sa production littéraire.
Le contexte socio économique et politique joue un rôle magnifique dans la détermination des événements historiques d’un pays ainsi, une étude de la production littéraire chez Beti, surtout de l’ère après l’indépendance, ne peut s’accomplir sans donner référence aux activités socio politiques qui précèdent l’indépendance de Cameroun.
Dans les années 1950, le mouvement anticolonialiste prend forme au Cameroun. Avec la création de l’Union des Population du Cameroun (UPC) dirigée par Ruben Um Nyobe et d’autres qui prennent les armes contre la France colonisatrice, Alexandre Biyidi doit quitter le pays pour la France. Son exit du pays néanmoins, n’a pas de tout, affecté sa pensée politique. Voila pourquoi les publications des années dès l’ère d’avant l’indépendance jusqu’à l’ère après l’indépendance se centre sur l’amélioration de la condition de ses concitoyens. L’on remarque bien cette tendance dans les romans des années 1950s dans lesquels Beti dénonce la tendance exploitante des colonisateurs et évoque une prise de conscience chez la masse, de leur droit humain et les valeurs culturelles qui doivent être gardés.
Les publications des années 1970 marquent une évolution fondamentale dans l’orientation idéologique de Mongo Beti. C’est l’ère de dénoncer entièrement et contester l’ordre post -coloniale. Alors, Beti peint l’Afrique indépendante comme ayant la déception quant aux anticipations fondées sur l’indépendance. Il exprime son dégoûte contre la dictature, la corruption du régime en place et l’influence des puissances internationales.
La lutte chez Beti est justifiée par le fait que, la structure politique africaine avant l’ère coloniale était stable et aux dires de certains auteurs, surpassait celle d’Europe avant le 16esiècle. Eminue (2000) en examinant la société africaine traditionnelle fait cette remarque ;
The traditional African society in its idealized state
prior to colonialism was a democratic, communitarian
society where strong emphasis was placed on hard
work and co operative enterprise, on unity and amity.
p.18
La société africaine traditionnelle dans son état
idéalisé avant le colonialisme était une société
démocratique communautaire où l’emphase était mise
sur le travail dur et l’entreprise coopérative, sur l’unité
et l’amitié. (Traduction, la nôtre)
Cela indique qu’il y avait dans la société africaine un élément de la démocratie, l’égalisation et la participation de tous dans chaque prise de décision. C’est une complète opposition au système économique capitaliste occidental transposé en Afrique à la faveur du colonialisme.
Le colonialisme est tracé à la révolution industrielle de l’Europe. Bien qu’elle ait ses avantages, avait aussi ses inconvénients. Principalement, elle engendrait le désir d’affluence, par lequel les gens cherchent à s’enrichir et s’engagent dans toutes formes de criminalité. Voici une grande source du malheur de l’Afrique post coloniale. Robb (1992), soutient cet avis lorsqu’il postule que, la plupart des criminalités du Blanc sont associés à la croissance financière qui accomplissait la révolution industrielle.
L’Afrique comme berceau de civilisation est béni de plusieurs ressources naturelles et humaines. La formation de l’état colonial était un processus externe qui manquait le fondement national. Elle était imposée par la force comme instrument de suppression pour détruire les institutions et les valeurs africaines et puis les remplacer avec les besoins et les intérêts du colonisateur.
Aux dires de Fajana et Anjori (1979) le concept du colonialisme en Afrique, implique la sujétion des leaders africains traditionnels, de sorte qu’ils n’ont aucune place dans l’administration. Les ‘maîtres’ leur imposent des politiques durs et répressifs – une situation humiliante dans laquelle les africains deviennent ‘’un peuple nourri des insultes’’ selon Aimé Césaire. Voila pourquoi le colonialisme sert comme point de départ pour la plupart d’œuvres littéraires des états africains surtout dans l’ère coloniale.
Selon Bestman (1981), les puissants colonisateurs pendant les premières années, rêvaient des trésors du continent, et se précipitaient dans l’exploitation économique, caractérisée par le pillage des richesses naturelles et la violence sous toutes formes telles que, le travail forcé, la brutalité et l’imposition de la culture étrangère bien que leur l’objectif ait été de développer la production du continent par le développement, Leur appétit de domination se manifeste aussi sur la structure de l’administration, qui inclue l’église et les forces de sécurité. Pour Fanon, (1968 :10) l’administration était un moyen d’oppression pour affaiblir et tuer la dignité des Africains plutôt que des moyens de développement et de gouvernance démocratique.
Anozie (1970), de sa part opine que la domination coloniale est une cause principale de la prise de conscience aiguë du peuple africain colonisé, qui cherchait un meilleur avenir d’améliorer leur condition de vie. Citant Balandier (1963), il constate qu’une étude concrète des sociétés affectées par la colonisation ne peut cependant s’accomplir sauf par référence à la situation coloniale. Cette situation avait bien influencé la littérature africaine, et c’est par cet indice que la littérature d’engagement s’apparaît en Afrique francophone surtout chez Mongo Beti.
Notre étude poursuivra, deux hypothèses :
– Mongo Beti, aurait fait grand succès comme écrivain francophone engagé.
– Puisque les phénomènes socio-économiques du Cameroun colonial et post colonial, exhibés par Beti dans ses romans ressemblent à ceux des autres pays de l’Afrique contemporaine, les mêmes approches révolutionnaires entreprises par celui-ci pour combattre la tendance des dirigeants à l’exploitation du peuple, peuvent être adaptées dans d’autres pays d’Afrique contemporaine ayant les mêmes phénomènes socio-économiques et politiques.
1.2 Objectifs du Travail
Cette étude va poursuivre les objectifs suivants. :
– Enlever et souligner un aspect de l’idéologie de Mongo Beti qui jusqu’ici n’est pas encore bien révélé par des critiques.
– Evoquer chez les lecteurs le besoin d’apprécier le rôle que la littérature peut jouer au développement national.
– Donner aux lecteurs une occasion magnifique d’explorer et réfléchir sur ce que Beti identifie comme le mal et les approches pour la rectification.
– Faciliter la compréhension du rôle de Mongo Beti comme romancier réputé de l’Afrique francophone.
– Evaluer l’efficacité de la lutte comme moyen de rectification du mal dans la société romanesque de Mongo Beti.
-Présenter une étude qui peut servir comme base et référence des autres expositions sur d’autres thèmes littéraires.
- 3 Problématique
Bien qu’il ne vive pas en Afrique, Beti a vécu les expériences coloniales et postcoloniales. Nous constatons que ses créations littéraires soulèvent le problème du Mal dans toutes ses ramifications dans son pays, le Cameroun. Ce que Beti considère comme ‘’Le Mal’’ empêche le développement de son pays et relâche la coexistence pacifique parmi des citoyens au Cameroun en particulier et en Afrique en générale. Les moins fortunés se voient soumis à une grande difficulté à réaliser une vie convenable. Ils souffrent de faim tandis que les gens plus fortunés nagent dans le luxe et l’affluence. Malheureusement la plupart des habitants du pays sont très inconscients de ce fait. Il faut donc les sensibiliser aux approches de rectification.
Chez Beti l’efficacité de la lutte comme moyen de rectification reste au centre de sa pensée. Ainsi, il s’est imposé dans la politique africaine par sa rigueur et l’importance de sa production littéraire. Ce qui nous intéresse beaucoup de notre bon homme, Mongo Beti, est la démystification de la présentation de l’Afrique comme ayant évolué en dehors de processus historique universel. Cela se manifeste a travers son œuvre est profondément ancrée dans la société africaine et constitue un élément supplémentaire en dehors des travaux ethnologiques et sociologique. Nous sommes tentés de réfléchir si l’approche betien de rectification du mal dans son monde romanesque peut être adaptée pour supprimer le mal toujours en vigueur dans la société africaine contemporaine.
1.4 Signification de l’Etude
L’indépendance des pays Africains devrait marquer une période de croissance pour les citoyens. Malheureusement, tandis que les moins privilégiés souffrent de l’inattention gouvernementale et meurent de faim, les privilégiés jouissent des biens du pays. L’on remarque que la même condition persiste encore dans pluparts des pays africains. C’est un fait avéré qu’une rectification, un changement positif pour améliorer le sort de la masse s’impose.
Ce travail s’appuie sur la notion que la littérature donne souvent un message didactique. Comme miroir, elle montre le visage réel de la société entrainant l’homme à améliorer sa condition sociale. Voilà ce que Beti postule dans ses romans que nous étudions, et ce qui nous intéresse dans ce travail. Par l’étude, une réflexion sur l’approche betien de rectifier le mal dans sa fiction littéraire s’avère nécessaire dans notre société contemporaine.
1.5 Méthodologie
Pour réaliser notre étude, nous avons choisi huit romans représentatifs de Mongo Beti comme romans de base. Les romans sont Ville cruelle, Le Pauvre Christ de Bomba, Mission Terminée, Remember Ruben, Perpétue et l’Habitude de malheur, La Ruine Presque Cocasse d’un Polichinelle et L’Histoire du Fou. Le choix de ces romans est justifié par le fait que, l’approche employé par cet écrivain pour montrer son dégoût du mal et son optimisme de la lutte comme moyen efficace de la rectification, ce qui est aussi la nuque de notre étude est mieux exprimé dans ces romans.
Nous exploitons la méthode d’analyse textuelle et thématique comme base de notre étude. Pour mieux réaliser notre but de l’étude, nous n’allons pas nous laisser enfermer dans un cadre théorique contraignant, néanmoins chaque fois que la richesse du texte l’exige, nous faisons appel à la méthode sociocritique. Cette méthode est une approche du fait littéraire qui s’attarde à l’univers social présent dans le texte. Elle propose une lecture socio historique du texte et s’intéresse à la façon dont les structures socio économique s’incorporent dans les structures textuelles. Elle s’inspire tant et si bien de disciplines semblables, comme la sociologie de la littérature.
En fait, la socio critique ne s’intéresse pas à ce que le texte signifie mais à ce que le texte transcrit, c’est-à-dire elle s’intéresse à ses modalités d’incorporation. L’analyse sociocritique suppose donc de fréquents allers et retours entre l’ensemble des œuvres étudiées et étudie les significations des systèmes constitutifs de l’œuvre.(fr.m wikipedia.org/wiki/sociocritique)
Comme support, nous faisons références aux autres romans, les textes critiques et théoriques, des revues académiques, sources d’internet, l’encyclopédie et les dictionnaires que nous jugeons utiles à l’étude. Ceux –ci servent comme source secondaire et outils par les quelles l’analyse sont fait.
1.6 Définition des Termes Clés
L’objectif de cette étude, ne sera pas facilement réalisé sans donner la définition contextuelle et l’explication de certains termes clés qui nous sont utiles et qui vont nous aider à bien comprendre le nuque de cette étude. Ces termes sont : La lutte des classes, L’engagement, La rectification, Le Mal;
Lutte des classes
Etant donné que la société africaine, ainsi que le monde entier, constitue deux classes antagonistes ; la classe dirigeante et la classe basse et opprimée, chaque classe a ses intérêts propres et ses valeurs qu’elle essaie de défendre à tout niveau de la vie sociale. Cette tentative de défendre l’intérêt consiste à la lutte.
La lutte est le pépin de la création, c’est-à-dire qu’elle est aussi vieille que la création. François Guizot fut l’initiateur de ce terme avec Augustin Thierry, Adolphe Thiers, François Auguste Mignet. C’est une opposition violente entre deux adversaires (individus ou groupes) où chacun s’efforce de faire triompher sa cause.
Le terme a été emprunté par Karl Marx comme concept principal dans la philosophie politique marxiste. Friedrich Engel avec Marx perçoivent la lutte des classes comme un phénomène de toutes les sociétés. Pour ces hommes, la lutte est une situation où les classes sociales s’opposent fortement en raison d’exploitation de l’une par l’autre. Chez Karl Marx, la lutte est un conflit violent des valeurs, intérêts et opinions irréconciliables. L’explication de cette opposition selon Paul Nda (1987), est dans la rivalité économique et politique. On remarque que c’est l’opprimé qui est toujours champion puisque c’est lui qui souffre après tout, n’ayant pas de la chance de participer au pouvoir.
La lutte se manifeste dans les grèves contre les conditions pénibles. Elle consiste en un goût pour la liberté et attire souvent des tensions et des conflits dans le milieu où elle existe. Très souvent, la lutte envisage une rectification chez des opprimés et souhaite que, l’on participe au pouvoir et au bien de la société.
Oswald Spengler constate que la société est fondée sur le conflit et la lutte. C’est-à-dire, l’homme a été chassé par le conflit et la lutte à atteindre la civilisation. En d’autres termes, la lutte a ses avantages ; elle donne l’impulsion aux citoyens d’examiner et critiquer les faits pour pouvoir choisir parmi les remplacements. Elle donne aussi l’impulsion qui peut soutenir la moralité sociale, l’éthique et le règlement de loi. La lutte encourage la réflexion créative et la participation par ceux qui devraient être inactifs. C’est une technique pour organiser la communauté vers une action énergique qui a quelques buts à atteindre, peut accélérer le changement social positif. La théorie de la lutte explique les enjeux et les tensions dans une société divisée en classes sociales, d’où chacune lutte pour sa situation sociale et économique.
Paul N’Da (1987) constate qu’il existe toujours des conflits entre les deux classes en existence :- la classe dirigeante et dominante représente la bourgeoisie (la classe qui participe au pouvoir) et la classe basse et dominée, représente le prolétariat (la classe qui est toujours au service et s’oppose au pouvoir). La lutte et le conflit parviennent lorsque, la classe dirigeante veut assurer ses propres intérêts et justifier la domination et l’exploitation de ceux qui, selon elle, ne peuvent pas se conformer à ses exigences, mais la classe dominée de sa part, solidaire et évoquée par une prise de conscience, cherche toujours à résister cette force hostile qui l’empêche d’atteindre son but de l’existence.
Cette résistance constitue pour nous la lutte et représente aussi l‘engagement dans le monde littéraire. La lutte pour Beti, est un comportement manifesté lorsqu’on essaie d’avancer son intérêt et sa cause dans la relation avec l’autrui. Elle se manifeste quand on désire sincèrement d’atteindre un but qui est disponible à une seule personne.
Dans le contexte de cette étude, le terme ‘’lutte des classes ‘’ parle de la résistance et l’opposition de la classe basse contre la violation de leur droits socio économiques, culturels et socio politiques. Cette lutte pour nous, est un point de départ pour la rectification qui permet l’instauration d’une société libre et sans classe ; une société dans laquelle les gens de basse classe sera libres et contents d’y vivre.
L’engagement
Le terme ‘engagement’’ est courant dans la littérature francophone. Beaucoup d’écrivains essaient d’expliquer le mot de façons diverses, mais la définition que donne Jean Paul Sartre (1948) bien que vieille, nous intéresse. Selon lui, …..un écrivain est engagé quand il cherche à prendre conscience, la plus lucide et la plus entière, d’être embarqué dans un projet.
L’implication de ce que dit Sartre ici, c’est que, l’écrivain, en réfléchissant à ce qui se passe dans la société, fait un effort délibéré pour influencer la société où il vit, par rapport à ce qui se déroule dans la dite société. Pour pouvoir réaliser son but, l’écrivain tient à sensibiliser les gens sur la nature réelle des problèmes qui les préoccupent. Il essaie de mobiliser les forces pensantes pour réfléchir et dégager des solutions à ces problèmes.
Tandis que cette conception de l’engagement, selon Yveline Hounkauri (2007), a nuit à l’image que l’on peut se faire de la littérature africaine, le concept, à partir des années quatre vingt, essaie d’évoluer et de se renouveler, mettant l’écrivain entre le désir de rester écrivain politique, proche de préoccupation de son peuple, et d’être autonome créatif, comme témoigné dans bien des romans francophones de l’Afrique modernes y inclus ceux de Beti de l’ère post – coloniale.
L’histoire du continent, et les conséquences du phénomène socio politique et économique de l’Afrique coloniale et post -coloniale avaient provoqué des intellectuels africains, qui n’ont pas d’autre instrument que leurs plumes, à opposer avec véhémence, toute tendance oppressive du dirigeant et se sont mis tous dans la littérature d’engagement. Voila ce qui fait de la littérature africaine, une littérature engagée fort à propos. Nous remarquons que les romans de Mongo Beti sont caractérisés par les traits d’engagement. C’est ainsi, Beti passe vite, lui aussi, pour un écrivain engagé.
Dans cette étude nous percevant l’engagement comme la tentative d’un écrivain de s’intéresser au déroulement de la société surtout s’il s’agit de la restitution du droit et le bien être de l’homme.
Le Mal
Le Mal peut être dit, ce qui cause la souffrance, la douleur, de la peine et du malheur physique et mental. Il consiste en ce qui est mauvaise et pénible pour quelqu’un. Le mal est ce qui est contre la loi morale et la vertu au bien. Le mal peut être interpréter comme ce qui blesse, attriste ou entraine l’autre dans les situations qui lui sont néfastes. Il oppose au bien et implique tous ce qui gène ou empêche l’épanouissement, ce qui contrecarre la volonté mais peut éteinte a l’autre a son bien-être et sa liberté et a sa dignité’. C est porter atteindre a l’humanité. Très souvent le mal, est l’objet de désapprobation et de blâme parce qu’il se manifeste d’une façon défavorable avec malveillance. (Inslp,org/wiki/lemaldu pays)
Simplement le mal est le vice de la société. Il constitue ne pas venir à l’aide de l’autre, quand on a la capacité. En d’autre terme, ne pas faire du bien à l’autre quand on le peut c’est faire du mal. Dans cette étude nous comprenons le mal comme tout vice qui gène le bien être des moins privilégiés et empêche le développement de l’individu et de la collectivité dans la société.
La Rectification
La rectification est une modification d’un état de chose pour le rendre conforme à ce que le bon sens exige ; qu’il soit à ce que la justice demande. C’est une prise de mesure corrective visant de rendre droit, rendre exacte où rendre conformé à ce que demande le bon sens. Il s’agit de changer sa façon d’agir pour mieux réussir. C’est dans cette perspective de changement positif que nous allons employer ce mot dans l’étude.
Par l’explication des termes ici- donnée, notre étude intitulée ; Mongo Beti et la lutte comme moyen de rectification de Mal dans la société implique une exposition de la façon dans laquelle Beti emploie la lutte à travers ses romans pour effectuer un changement positif en terme de rectification du Mal contre le bien être de l’opprimé dans la société. Poursuivons alors l’analyse de la pensée révolutionnaire de ce grand romancier à travers sa création littéraire dans le chapitre qui suit.
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